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Saturday, March 26, 2011

Music makes the people come together

Having been quite busy lately, I haven't got much time to get back on the blog. To fill up the gap, I'm publishing this quickly-made video just to show you what's been on my mind - I agree, I need a break! In my spare time I've been practising on my new guitar, it feels so good to "be back". So my thoughts went back to highschool times - hence the need to present you this Spanish classical guitar song, sung by me and my ex guitar professor.  Enjoy! PS: the audio is pretty bad cause it's registered with an old mp3 player, and I have to admit that the video is not that good either...


Saturday, November 6, 2010

Contrast

Brancas casas caiadas
Que ao sol brando de Outono
Se erguem, testemunhas do tempo,
De um passado sem retorno.
Suas fachadas imóveis
De centenárias vivências,
Seu ar inextirpável,
Sua misteriosa indeiscência,
Que segredos encerra
Desta minha bela terra.
(Ines Ribeiro)

Monday, July 19, 2010

A minha paixão por os azulejos...


Je connaissais les azulejos en tant que forme d'art, mais je ne savais pas leur histoire portugaise. La première fois que j'en ai su plus sur les azulejos fut pendant ma lecture d'une guide portugaise. Mais, une fois arrivée en Portugal, j'ai découvert que les azulejos étaient partout. Cette peinture-tapisserie sur carreaux de faïence vernissée remonte au 15e siècle, quand ils étaient largement utilisés en Andalousie pour la décoration des palais. Le roi Manuel Ier les a introduits en Portugal après son voyage en Espagne, mais au début ils avaient seulement des désignes monochromes avec des motifs géométriques. Dans l'évolution de la technique il faut bien reconnaître aussi le mérite de l'Italien Franscesco Nicoloso, qui a introduit le principe de recouvrir la terre cuite d'une couche d'émail blanc sur laquelle se fixent les pigments. Au contraire de ce que nous dirait notre intuition, le nom en portugais ne viendrait pas de azul (bien qu'en majorité on les retrouve en bleu et blanc), mais plutôt de l'arabe al zulaycha, qui désigne un morceau de terre cuite et lisse.Mais j'ai déjà écrit assez d'explications, maintenant c'est le moment des photos - il y a longtemps que je voulais vous présenter cette art magnifique.

Sunday, May 2, 2010

De ma langue, on voit la mer (Virgílio Ferreira)

Etant entouré par un seul voisin presque dominateur et par l’océan de toutes les autre côtés, le Portugal s’est détaché du reste de l’Europe pour voguer sur l’Atlantique. L’appel de l’outre-mer a fait qu’aujourd’hui le monde lusophone s’étend sur quatre continents et huit pays, où plus de 200 millions des personnes parlent le portugais.
Avant hier je me suis sentie pour la première fois partie de cette grande famille lusophone, quand je participais à une conférence sur les rapports entre le Portugal et l’Amérique Latine. En commençant, j’avais immédiatement compris comme j’étais chanceuse de parler une langue de provenance latine, parce que je pouvais comprendre l’espagnol et le portugais sans grands efforts. Mais dans ce moment-là j’ai senti directement que j’étais dans une autre partie du monde, une partie d’où l’Amérique du Sud n’est plus assez loin et où les échanges culturels ou économiques avec le monde latin font part du quotidien. Oui, je suis dans le monde latin et je l’aime beaucoup.
En bref, quand on doit parler du Portugal, on pense aux Grandes Découvertes (Bartolomeu Dias, Vasco da Gama, même le génois Christophe Colomb était marié avec une Portugaise qui sûrement avais senti l’indescriptible saudade pour son mari), au vin du Porto et aux friandises culinaires à base de poisson. Mais le Portugal promet bien plus, seulement si on pense comme un pays assez petit a construit un empire assez grand de l’autre côté du monde ! Et dans ces 3 mois que je vive ici, je me propose de découvrir les particularités de cette partie du monde, et je dois admettre que jusqu’à maintenant, ça marche bien : à peine arrivée, j’ai découvert quelques détailles très intéressants sur la pratique du fado.
Un nostalgique chant marin avec des origines incertaines (peut-être mauresque ou afro-brésilienne), il se développe en Portugal au début du 19e siècle, dans une période agitée du point de vue historique. Utilisé même comme support aux luttes idéologiques, le fado, déjà devenu genre littéraire à la fin du siècle, acquiert sa popularité à Lisbonne, avec les chanteuses Maria Severa et, plus récemment, Amália Rodrigues. Il y a deux types de fado en Portugal : le fado de Coimbra et celui de Lisbonne. Le premier est chanté généralement par des étudiants qui portent l’habit traditionnel noir (qui doit être fermé pendant le chant!), comme des troubadours qui chantent aux filles des vers d’amour ou de la vie dans la ville universitaire. Par contre, le fado de Lisbonne est chanté par des femmes, qui sont toujours accompagnées par un ou deux joueurs de guitarra portuguesa (utilisée exclusivement pour accompagner le fadista). Etant né à Lisbonne dans une période de récession, les thèmes du ce fado sont nostalgiques, en rappelant l’origine du mot : le latin fatum – destin.